Lorsque l’on évoque les métiers de la beauté, on pense parfumerie, institut, spa. Moins visibles, les laboratoires de recherche et développement, en amont de la chaîne, sont pourtant essentiels. C’est là que se pensent, se conçoivent, se testent et se fabriquent les futurs produits mis sur le marché, dans le secret des brevets ou simplement en gardant le secret des formules pourtant souvent connues par les uns et les autres.

Depuis les années soixante, ils sont devenus incontournables pour les marques, qui leur consacrent une part de leur chiffre d’affaires pour investir dans une R&D toujours plus pointue, assortie d’un usage encore plus important du marketing. A partir d’une série de parcours de vie de quelques anciens directeurs de laboratoire des grandes marques de cosmétiques, cette communication abordera la manière dont ont fonctionné les modes de fabrication des produits de beauté depuis 1960 et plus largement le rôle de ces laboratoires de recherche dans la politique plus générale des marques de cosmétiques.

Avec la généralisation de la société de consommation, on assiste à un élargissement de la clientèle, générationnelle, sociale et désormais genrée des produits cosmétiques. Cette communication s’inscrit dans le cadre du projet interdisciplinaire Cosmethics soutenu par l’UGA (Université Grenoble Alpes).